FSM France : Antenne Française de la Fédération Syndicale Mondiale
Accueil du site > Déclarations de l’afFSM > Au sujet du ralliement de la CGT à la CSI (ex-CISL et ex-CMT)

Au sujet du ralliement de la CGT à la CSI (ex-CISL et ex-CMT)

Interventions dans les réunions de la CGT à Marseille

samedi 7 octobre 2006

Ce qui caractérise la période actuelle est l’agressivité impérialiste croissante du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique du Nord, de l’Otan et de ses alliés.

Dans le même temps, la pauvreté et l’exploitation augmentent chaque jour pour la classe ouvrière mondiale, ainsi que les bénéfices des multinationales et des monopoles.

Nous avons besoin d’un mouvement syndical indépendant de l’Impérialisme.

Le syndicalisme d’accompagnement, de la négociation sans luttes a échoué. C’est l’échec assuré pour les travailleurs, pour leurs droits. L’ennemi de classe, c’est bien le Capital, le capitalisme qui veut reprendre ce qu’il a concédé au 20ième siècle.

La division du syndicalisme national et international est l’œuvre du capital. Nous savons aussi ce que sont la C.I.S.L et la C.M.T : ce sont des syndicats de collaboration de classe. Ces 2 organisations fusionnent pour regrouper les forces du syndicalisme de collaboration de classe. L’héritage de la C.I.S.L et la C.M.T est tellement mauvais, que la direction de la CGT a demande que cette référence disparaisse des statuts de la nouvelle organisation (C.S.I). Un syndicalisme de collaboration de classe : c’est cela que nous allons rejoindre et il faut nous y opposer.

La nouvelle organisation syndicale internationale (C.S.I) sera piloté par l’A.F.L-C.I.O syndicat étasunien qui n’ a rien fait pour la classe ouvrière américaine. On nous fait rejoindre l’alliance de l’impérialisme américain et du Vatican.

Nos dirigeants nous ont fait quitter la F.S.M. (Fédération Syndicale Mondiale) pour rejoindre la CES et changer l’orientation de la CGT au congrès de Strasbourg.

Les conditions qui furent alors imposées à la CGT, pour obtenir le soutien de la CFDT à son affiliation à la CES, n’ont pas été étrangères à cette évolution préjudiciable, d’ autant que jamais les syndicats n’en furent informés.

Le bilan du syndicalisme national et international reste a faire. Pourquoi créer une nouvelle organisation syndicale internationale puisqu’ une organisation existe, et sur la position de la lutte des classes et de masse, c’est la FSM, et son congrès du 1er au 4 décembre 2005 le prouve.

La FSM a été écartée ainsi que ses affiliés du débat. Mais elle représente aujourd’hui 248 organisations, 72 pays avec 534 représentants au congrès de La Havane (Cuba). Son hymne est l’Internationale, le chant de tous les travailleurs du monde, composé en 1871 par les français Eugene Pottier (paroles) et Pierre Degeyter (musique). Cet hymne représente les idéaux suprêmes de la classe travailleuse et sert à revitaliser son esprit de lutte.

Le syndicalisme ne gagnera rien en négociant avec le Capital.

Fondée en octobre 1945, la FSM travaille pour continuer à maintenir haut le drapeau de la lutte pour l’unité syndicale, basée sur les principes de solidarité de classe, la lutte idéologique et politique contre la domination du capitalisme, du néoliberalisme, pour le renforcement de la pensée progressiste dans le mouvement syndical.

Elle demande une fois de plus à tous les travailleurs du monde d’unir leurs forces et leur volonté pour lutter pour la transformation de la societe, contre le nouvel ordre mondial basé sur l’exclusion, contre les guerres préventives et pour la construction nécessaire et possible d’un autre monde meilleur pour les travailleurs, ceux qui n’ont que leur force de travail à offrir.

Je tiens à dire et répéter que les dirigeants qui s’étaient enthousiasmés avec la chute des régimes socialistes à l’est, croyant naïvement en la paix éternelle, la liberté, et la prospérité avec la fin du communisme nous ont fait déchanter et ils devraient déchanter. Ces dirigeants nous entraînent aujourd’hui dans la voie funeste de la collaboration de classe et disons le tout net de la trahison des intérêts de la Classe ouvrière : Ne nous font-ils pas perdre tous nos acquis obtenus après de grandes luttes ?

La FSM ne représente que l’état réel du mouvement ouvrier mondial et, en adhérant à la CSI, la CGT renforce le clan de la collaboration de classe.

Certains dirigeants ont à y gagner des places, d’autres à perdre la leur car ces dirigeants s’illusionnent : ils seront noyés et pilotés par la CFDT.

Nous, les travailleurs, nous avons tout à y perdre : nos acquis et notre capacité à nous défendre !"

NOUS DEVONS REFUSER L’ADHÉSION À LA CSI ET EXIGER DE NOS DIRIGEANTS QU’ILS NOUS FASSE ADHÉRER À LA FSM !

Comme je l’ai fait moi-même avec un petit groupe de camarades !

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0